17 juillet 2005

 

En attendant l'ADSL



J'ai la chance de vivre dans un département très dynamique quant à l'extension de l'accès à l'ADSL......et la malchance d'être un peu trop loin du commutateur. Je vais devoir attendre.

Mais j'ai bon espoir.


16 juillet 2005

 

14 juillet en Meuse

Dans un village réputé pour être le lieu de prédilection d'une bande de "fachos", tels qu'ils se définissent, il vaut mieux éviter de se trouver le soir du 13 juillet.
Les battes de base ball sont de sortie et ça tape au hasard. On peut toujours appeler les gendarmes mais ils refusent d'intervenir dans les "querelles de jeunes".
Ces bandes là sont connues, c'est tout juste si elles ne défilent pas au matin du 14 juillet avec la batte à l'épaule.
Non la gendarmerie est trop occupée ces soirs là à contrôler les voitures et leurs conducteurs. Les PV pleuvent, les points tombent. Ils exécutent les ordres qu'ils ont reçus. Ils ne font que leur devoir.
Qui met des croix gammées sur les monuments meusiens ? Allez savoir !
Ceux qui n'aiment pas les coups sur la tête ou les PV n'ont qu'à rester chez eux devant la machine à préparer les cerveaux.

11 juillet 2005

 

Vivre à la campagne

Voici un texte que j'ai trouvé sur un autre blog et auquel j'adhère totalement.
En effet j'ai vécu dans un immeuble collectif en milieu urbain. Aujourd'hui j'apprécie de vivre dans un village et d'occuper une grande maison avec une belle propriété.
Je peux néanmoins profiter de la ville de Nancy qui se trouve à quelques minutes de chez moi.

20 bonnes raisons de ne pas habiter en ville
Cette fois-ci, les "20 bonnes raisons de..." sont inspirées par Agnès, du Monolecte. C'est vrai que c'est une bonne idée : j'ai vécu mon enfance à la campagne (oui, en Meuse, là où il y a autant de vaches que d'habitants, et alors, ça vous pose un problème ?), et c'était drôlement bien. Là, j'habite au centre ville de Metz, mais je rêve de pouvoir habiter à la campagne (proche de la ville, quand même, histoire d'avoir les avantages de l'urbanisation aussi). Voilà pourquoi :
Habiter dans un village, c'est mieux parce que :
Dans les administrations locales (la mairie, par exemple), on ne fait pas la queue pendant 4h : il n'y a jamais personne, donc c'est vite fait.
On connaît presque tout le monde, et réciproquement, et c'est quand même plus sympathique : non seulement les gens nous disent bonjour quand ils nous croisent (essayez, en ville, de dire bonjour aux gens que vous croisez : vous allez passer pour un cinglé), mais en plus on peut aller demander à quelqu'un un petit service (du lait parce qu'on n'en a plus, de garder le chien pendant le week end,...). Bon, ok, il faut aussi bien s'entendre avec ses voisins, mais z'avez qu'a pas être anti-sociaux, aussi, hein...
On peut avoir PLEIN de chats !!! Ils ne risquent pas trop de se faire écraser (je dis bien "pas trop", parce que certains "villages-route" sont une horreur (ex : le village de mon pôpa : pas moyen de garder un chat plus de 6 mois sans qu'on le retrouve transformé en crêpe au bord de la route)
On peut avoir un super jardin. Oui, d'accord : en ville aussi, on peut avoir un jardin. Mais une courette de 9m² avec un peu d'herbe et un ficus qui dépérit au milieu, j'appelle pas ça un jardin.
On peut aller faire du vélo pas trop loin sans craindre les voitures : il y a plein de petits chemins interdits à la circulation.
Pour les ballades, idem : pas de voitures, pas de cacophonie de klaxons, ...
Il y a plein de super ballades à faire : en ville, on a vite fait le tour... Et là où on va, la moitié de la ville y va aussi. Donc niveau calme, c'est pas top...
Le coup du jardin (j'y reviens) : on peut y faire bronzette en été. En ville, il n'y a que le balcon et le parc public, où on doit supporter le regard des crétins qui sont là pour mater.
On peut avoir une piscine dans le jardin, aussi !
Le potager est très pratique aussi : non seulement on fait du sport en jardinant, mais en plus, on a plein de légumes dont on sait d'où ils viennent. Et puis si on gâche, c'est pas grave : les légumes du jardin, de toute façons, on ne les paye pas, et il y en a toujours trop !
On peut avoir une super grande maison (ça change du 50m² pour 700€ de loyer par mois de la ville) pour pas trop cher. Bon, pour ceux qui rêvent d'un château, il faut quand même mettre le prix, hein...
Quand on a des enfants, ils peuvent aller jouer dehors quand ils veulent.
Dans les petits commerces, le vendeur (ou la vendeuse) nous connaît bien et nous donne toujours les meilleurs morceaux. En plus, il sait ce qu'on prend d'habitude, et c'est drôlement plus sympathique que "N°24 !!!!!!! KESSKE J'VOUS SERS ? DEPECHEZ VOUS D’CHOISIR : Y'A DU MONDE" du rayon charcuterie du supermarché...
Pour garer la voiture, rien de plus facile : soit on a un garage, soit y'a de la place partout. Ca n’est pas comme en ville, où il faut tourner pendant 30 minutes, s'énerver sur un créneau un peu juste, et se prendre des prunes régulièrement.
En parlant de prunes : on peut aussi carrément avoir un verger derrière chez soi, à la campagne. Et c'est vraiment super d'aller cueillir les prunes, cerises, mirabelles et pommes directement sur les arbres pour les manger assis dans l'herbe.
Quoi qu'en disent les citadins, il s'y passe souvent plein de choses : la kermesse de l'école, la soirée théâtre à la salle polyvalente, la soirée dîner en musique au restaurant du coin,... Evidemment, il faut une voiture, et se tenir un minimum au courant. Mais quand on se renseigne, on se rend compte qu'on peut sortir presque tous les samedis soirs.
Revenons aux prunes (les PV, pas les fruits) : à la campagne, vous ne verrez jamais des pervenches arpenter les trottoirs et distribuer des "jolis petits papiers" sous les essuie-glace ! Les gens se garent où ils veulent, vu la place, et si par malheur vous vous êtes garés devant une entrée de garage, le voisin viendra vous demander (plus ou moins poliment) de déplacer votre véhicule, au lieu d'appeler la fourrière. Je ne supporte pas ça : en ville, il y a des petits vieux - oui, c'est souvent des vieux, ils n'ont que ça à faire, on dirait - qui prennent un malin plaisir à téléphoner à la fourrière dès qu'ils voient une voiture mal garée, que ça les gène ou pas.
La poste est bien plus efficace, dans les petits villages : le facteur vous connaît, et n'hésite pas, en général, à aller déposer vos colis chez la voisine. En ville, c'est plus n'importe quoi : des fois, le facteur ne sonne même pas, et se contente de déposer dans votre boite aux lettre le papier "destinataire absent" pour que vous alliez chercher votre colis au bureau de poste. Ou bien il va bourrer un colis dans votre boite aux lettre, en se fichant complètement du fait que, du coup, vous ne pourrez plus l'ouvrir (le paquet bloquant le "chtiguidi-loquet" qui doit se lever quand vous tournez la clef dans la serrure). Véridique : ça m'est arrivé cette année.
Vous pouvez mettre la musique à fond chez vous : la maison du voisin est tellement loin que celui-ci n'entendra rien. C'est pas comme les appartements en ville, où vous entendez tout ce qui se passe chez le voisin du dessus, celui d'a côté, et des fois celui d'en dessous. Oui, oui : "tout" ! Chez nous, si on écoute bien, on entend le voisin faire pipi et tousser. Heureusement, il a l'air d'être célibataire (ou bien il est très discret avec sa partenaire), ce qui n'est pas le cas de tout le monde...
Et enfin, pour combiner les deux principes "une grande maison" + "on peut faire tout le bruit qu'on veut", c'est bien pratique, d'habiter à la campagne, quand on veut faire la fête avec des tas de potes. Merci papa et maman, d'ailleurs, de me prêter leur maison (chez l'un ou chez l'autre, selon les années) pour chaque nouvel an.

Quelques commentaires personnels sur ce texte :
La campagne a aussi ses inconvénients, surtout ces derniers temps.
Déjà, on est bien mieux surveillé sur la route, vu qu'il y a une gendarmerie par canton, ça fait plus de gendarmes que de médecins pour mille habitants.
Au dernier mariage dans notre village, tout le monde a souflé dans le ballon en repartant.
Par contre il vaut mieux éviter de laisser une voiture dans la rue la nuit.
Les auto-radios volent bas, de ce point de vue là on est aussi bien servi qu'en ville.
Le dimanche il vaut mieux ne pas avoir besoin d'un médecin (le système de santé a été "modernisé"). Le seul recours qui reste est d'appeler une permanence de soin à Verdun qui le cas échéant nous oriente vers le médecin de garde dont les coordonnées ne sont plus données par la presse. Et si ces gens décident que le motif de l'appel est bénin ? Et si les gens qui appellent ne savent pas bien s'exprimer ?
Les médecins de garde vont avoir un secteur de plus en plus vaste car il y en aura moins.
Ou alors aller aux directement aux urgence. Et là on est confronté aux problèmes évoqués par Patrick Pelloux, lequel a failli être sanctionné pour avoir osé les dénoncer.
Dans notre pays on n'a plus le droit de dénoncer ce qui ne va pas.
On devient un dissident.
Autre truc marrant :
On organise de plus en plus d'opérations caritatives, fort louables, en direction d'un "pays pauvre".
Du style : apportez vos fournitures scolaires, vos livres, du papier pour ouvrir une école en Afrique. C'est bien.
Un conseil : profitez des groupements de population pour faire connaître votre action.
Par exemple lorsqu'un village manifeste dans la rue contre une fermeture de classe ou d'école.
Allez au devant d'eux.

10 juillet 2005

 

Premier message

Ceux qui vivent à la campagne risquent de ne pas voir les choses de la même façon que ceux qui vivent à la ville.
Les résultats du dernier référendum en France ont montré une nette domination du non en milieu rural.
Parce que c'est là qu'on voit le mieux le résultat de la politique ultralibérale.
Ici on ne risque pas de hurler à la prise d'otages en cas de grêve des chemins de fer parce que cela fait longtemps que la gare est fermée.
Bientôt ce sera le tour de la poste.
On a déjà fermé une classe à l'école.
Dans le secteur les usines ferment les unes après les autres.
Il paraît qu'on peut trouver une chaise toute faite venant de Pologne au prix où on achète le bois nécessaire pour en faire une ici.
En travaillant gratuitement on ne serait pas encore compétitif.

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